Selon
les résultats de travaux sur les rejets des greffes d¹organes publiés
dans le Journal of Clinical Investigation, des chercheurs français ont réussi
à éduquer les cellules du donneur afin qu¹elles reconnaissent les
cellules du bénéficiaire empêchant ainsi tout rejet. Le
problème de certaines greffes notamment celles de moelle osseuse est
celui du rejet du fait de l'agression de l¹organisme d¹accueil par les
cellules du donneur. Les
transplantés doivent prendre de la cyclosporine et des corticoïdes,
traitement lourd qui s'avère être toxique pour les reins. Cette
découverte permettrait aux personnes greffées d¹éviter de prendre ces
médicaments. Il
y a rejet lorsque, les cellules, les lymphocytes T, implantées lors d¹une
greffe, ne reconnaissent pas les tissus du patient receveur et les perçoivent
comme étrangers, ils décident alors de les attaquer. Les
biologistes de l'Inserm se sont intéressés aux lymphocytes " régulateurs
" découverts en 1995. Ces lymphocytes ont la capacité de
neutraliser l'action destructrice des lymphocytes T. Les
chercheurs ont mis les " régulateurs " en présence des
cellules du receveur. Ils se sont familiarisés avec l'organisme étranger
et ont empêché les lymphocytes T de s'attaquer aux receveurs de la
greffe. L'équipe
continue de vérifier si ces lymphocytes " régulateurs " n'ont
pas d'effets néfastes sur les lymphocytes T puis ils feront des essais
sur des cellules humaines. source
: le courrier médical - janvier 2004 |